Cabourg

Ode d'un jour
Cap sur Cabourg
Somptueux comme un petit four
Mangé au coin d'un faubourg
Saint-Honoré ma dulcinée.
Elle s'en va rejoindre l'être aimé
Attablée, enivrée de rosé
Et d'un soupçon de téquila frappée.
Elle le sauve de la noyade alcoolisante
En le saoulant de baisers.
Ils sont là tels des naufragés
Désertant la solitude parfumée
Pour tenter de trouver
Quiétude et béatitude.
La vie oubliera les habitudes
Pour leur offrir de belles certitudes.
L'horizon adoptant une certaine latitude
La lassitude sera inexistante
Et les heures plus aimantes et palpitantes.
L'ardeur deviendra brûlante,
Tremblante mais vivante.
L'émoi de ces deux corps vibrants
Intensifie leurs sentiments.
Cabourg
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