Cabourg

Cabourg

Ode d'un jour

Cap sur Cabourg

Somptueux comme un petit four

Mangé au coin d'un faubourg

Saint-Honoré ma dulcinée.

Elle s'en va rejoindre l'être aimé

Attablée, enivrée de rosé

Et d'un soupçon de téquila frappée.

Elle le sauve de la noyade alcoolisante

En le saoulant de baisers.

Ils sont là tels des naufragés

Désertant la solitude parfumée

Pour tenter de trouver

Quiétude et béatitude.

La vie oubliera les habitudes

Pour leur offrir de belles certitudes.

L'horizon adoptant une certaine latitude

La lassitude sera inexistante

Et les heures plus aimantes et palpitantes.

L'ardeur deviendra brûlante,

Tremblante mais vivante.

L'émoi de ces deux corps vibrants

Intensifie leurs sentiments.

Ely Gutmann

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Cabourg
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